La chevalière est un bijou qui a traversé les époques en étant un symbole social fort. Focus sur ce bijou empreint d’histoire.
L’origine de la chevalière
Venue d’Égypte il y a 4000 ans environ, la chevalière en or débarque en France au Moyen-Âge, à l’époque de la chevalerie qui a inspiré son nom. Cadeau de fiançailles en particulier des familles nobles, elle était portée à l’auriculaire droit du futur marié, lui permettant ainsi de signer avec un sceau de cire. Les armoiries ou initiales de la famille étaient donc gravées à l’envers sur la chevalière afin d’être lisibles une fois appuyées contre la cire sur le papier.
Les chevalières se sont ensuite transmises dans les familles nobles, marquant ainsi le pouvoir et l’excellence.
La chevalière de nos jours
La chevalière ayant quelque peu disparu pendant quelques décennies (adios la signature à la cire, hello la signature manuscrite !), elle réapparaît au début du XVIIIe et ne porte plus nécessairement l’emblème familial ou ses initiales. En effet, les pierres précieuses et l’émail viennent remplacer les gravures pour y apporter un côté davantage esthétique. Elle est ainsi devenue un bijou à part entière et plus uniquement un bijou de valeur familiale ou sociale (bien que certains la portent encore comme tel aujourd’hui). Initialement portée par les hommes, elle n’a aujourd’hui plus de genre.
La chevalière au féminin
Désormais empreinte de modernité, la chevalière s’affiche aux doigts des femmes pour marquer leur caractère, leur goût, leur style. Le chaton (la partie large sur le dessus de la chevalière) se pare ainsi de tous les décors possibles pour rompre avec la tradition. De nombreuses marques se sont ainsi appropriées le principe de la chevalière tout en les réinventant selon les époques et les tendances.