Entre or fin, plaqué or et vermeil, vous ne savez pas où donner de la tête ? Pas de panique, on vous explique tout, au micron près, c’est-à-dire au millième de millimètre près. On peut difficilement faire plus précis !
Et si l’or fascine, ce n’est pas qu’une question d’éclat : il ne s’oxyde ni à l’eau ni à l’air, ne ternit pas, et il est extrêmement malléable. Avec un seul gramme d’or, on pourrait tirer un fil de plus de 2 kilomètres de long, pas mal, non ? C’est pour ça qu’il est souvent allié à d’autres métaux, comme l’argent ou le cuivre, pour le rendre plus résistant.
Les différentes épaisseurs d’or
- Or fin (ou “flash or”) : une simple caresse dorée. Utilisé pour les bijoux fantaisie avec moins d’1 micron d’or déposé en surface.

Cécile Boccara
- Plaqué or : ici, on passe à un minimum de 3 microns d’or (585/1000) sur une base, généralement en laiton. Plus durable, à condition d’en prendre soin. Un poinçon garantit sa qualité.

Aglaia
- Vermeil : un cran au-dessus. 5 microns d’or sur de l’argent massif. Élégant et lumineux : un bel équilibre entre raffinement et robustesse.

Mayuri
- Or massif : la version la plus pure, la plus précieuse. 750/1000, l’or massif est la référence en bijouterie-joaillerie.

Copin
En France, ces différentes appellations sont strictement encadrées par la loi, et les poinçons de garantie, petits symboles gravés sur un bijou, attestent la nature et la qualité du métal utilisé. Les plus répandus sont :
- Tête d’aigle : Or 750/1000
- Coquille Saint-Jacques : Or 585/1000
- Trèfle : Or 375/1000.
Ce qu’il faut retenir ?
Plus l’épaisseur d’or est fine, plus le bijou est délicat. Plus elle est généreuse (ou pure), plus il résiste au temps.
Un petit récapitulatif ici en 50 secondes chrono !
Alors, vous êtes plutôt éclat discret ou brillance éternelle ?