Pierres fines : à chacun sa couleur

Le jaune intense d’une citrine, le noir profond d’un onyx, le rouge passion d’un spinelle… Vous êtes-vous déjà posé la question ? Quelle couleur de pierre me correspond le mieux ? Cela dépend de votre personnalité et de votre sensibilité à la gamme de teintes des pierres, à la fois objective et subjective. C’est la magie des « pierres fines », terme employé pour signifier une pierre de couleur autre que les quatre pierres précieuses (diamant, rubis, saphir, émeraude). Les pierres fines sont multiples, balaient toute la palette de couleurs et proviennent des 5 continents. Elles sont transparentes (morganite, spinelle, aigue-marine, péridot, citrine…) ou opaques (onyx, cornaline, turquoise…). Ce sont des trésors de beauté. Les créateurs en bijouterie-joaillerie le savent bien ; ils les utilisent comme des gouaches, des pastels, des couleurs pour créer l’émotion.

Et vous, quelle est votre pierre préférée ?
Bleu calme comme l’aigue-marine, vert tendre comme le péridot ou rose amoureux comme la morganite ?

Découvrez 14 pierres de couleur et leurs symboliques.

Les pierres fines

L’AGATE

Comment la reconnaître ?

On évoque ici l’agate naturelle car celles qui sont bleues, vertes ou roses sont teintées.

L’agate naturelle fait partie du groupe des calcédoines (minéraux composés de silice). A l’œil nu, sa particularité est d’afficher des zones de couleurs. Elle est translucide ou opaque. Son éclat est vitreux. C’est une pierre poétique, car souvent cette calcédoine présente des motifs, des dessins. Elle comporte dans ce cas des inclusions multiples. Ces dessins expriment des motifs de faune, de végétaux, d’animaux ou même de montagne. Ainsi, l’agate reçoit une dénomination qui la décrit, comme par exemple « l’agate mousse », « l’agate arborisée », « l’agate paysage » … Un très grand nombre de dénominations peuvent dépeindre l’agate. Côté couleurs elle peut être blanche, gris bleuté, gris vert, jaune brun, brun, brun rouge, ou encore noire.

D’où vient-elle ?

Du grec « akhatês », elle doit son nom à une rivière de Sicile où on l’a découverte : l’Achates. Les autres gisements anciens (maintenant épuisés) se trouvaient en Allemagne dans la célèbre ville de la taille, Idar-Oberstein. La plus grande source actuelle se situe dans le nord de l’Uruguay et dans le Rio Grande do Sul, au Brésil, même si on peut en trouver également à Madagascar, au Mexique, au Pérou et aux États-Unis.

Ses symboliques

L’agate a été utilisée dès l’aube des civilisations comme en témoignent certains sceaux, scarabées sculptés de l’ancienne Égypte et de la période grecque archaïque. A chaque époque, on travaille l’agate en intailles (pierres gravées en creux), en camées. Pour l’histoire des croyances, les Anciens pensaient que l’agate protégeait de l’adversité et des poisons. C’est peut-être la raison pour laquelle il existait des coupes en agate dans l’Antiquité. C’est une gemme de l’Histoire et c’est une pierre qui laisse à chacun la possibilité d’imaginer divers paysages.

L’AIGUE-MARINE

Comment la reconnaître ?

Transparente, cette gemme appartient à la famille des béryls, minéraux normalement incolores. La teinte de l’aigue-marine varie du bleu au bleu-vert. Sa superbe teinte se décline de l’azur transparent au bleu lagon en fonction de l’oxydation du fer qui la compose. Les plus prisées sont celles d’un bleu intense, sans inclusion à l’œil nu.

D’où vient-elle ?

Les aigues-marines les plus convoitées sont celles du Brésil, nommées les « Santa Maria », provenant de Santa Maria de Itabira. On en trouve aussi à Madagascar, au Nigéria, au Pakistan, au Vietnam ou encore en Inde.

Ses symboliques

Le calme, le ciel, la fraîcheur de l’eau et l’univers marin, c’est la pierre des marins, qui la portait souvent comme talisman. À travers ces éléments naturels comme l’océan et l’azur, l’aigue-marine évoque ainsi l’évasion, le goût du lointain et de l’infini, l’espace sans limite, le rêve.

L’AMBRE

Comment la reconnaître ?

Cette pierre fine largement utilisée dans l’Antiquité ou même par la Chine actuellement pour sculpter des objets précieux, se distingue des autres gemmes. Son origine n’est pas minérale car c’est une résine végétale fossile âgée de plus d’un million d’années. Parfois, on pourra à l’œil nu y trouver des inclusions d’origine animale (insectes ou autres). L’ambre est bien vivant et c’est cela sa préciosité. Il peut épouser une large gamme de couleurs et d’aspects physiques : de l’ambre blond jaune clair à l’ambre brun rouge (rappelant même parfois le grenat) ; il peut même être vert. L’ambre peut être translucide ou laiteux opaque. Orangé, brun, jaune, il exprime toute l’expression d’un soleil qui rayonne. Il est souvent apparenté à la douceur du miel. Il est travaillé de façon brute, ou polie, en perles, en cabochons, ou en facettes.

D’où vient-elle ?

Liban, Espagne, Italie, Canada, Sibérie, États-Unis (New Jersey), Russie, France, Allemagne, Autriche et surtout Pologne, sur la mer Baltique qui représente un vrai bassin d’extraction de la gemme (les plus importants gisements d’ambre au monde). Mais aussi République Tchèque, Roumanie, Bulgarie, Ecosse, Inde, Japon… Il est impossible de citer tous les pays tellement la liste est longue.

Ses symboliques

Si on s’appuie sur les études du théoricien de la couleur Michel Pastoureau, l’ambre symbolise de par sa teinte proche de l’astre, le soleil, la chaleur, les tons chauds réconfortants comme celui des flammes dans un feu de cheminée. Les Anciens lui attribuent l’image d’être comme des larmes de lynx solidifiées. Les Grecs avaient déjà remarqué sa capacité à se charger électriquement si on le frottait avec une étoffe. Dans de nombreux pays, on pare les bébés d’un collier d’ambre pour qu’ils « fassent leurs dents » (méthode thérapeutique).

L’AMÉTHYSTE

Comment la reconnaître ?

Cette pierre fait partie de la famille des quartz. Elle se reconnaît par sa teinte violette ; les plus recherchées sont celles d’un violet soutenu. Du violet foncé au violet pâle, tout est une affaire de goût…

D’où vient-elle ?

C’est une gemme appréciée depuis la nuit des temps. L’améthyste provient essentiellement aujourd’hui du Brésil, de Madagascar, de l’Uruguay et de la Bolivie.

Ses symboliques

Selon les origines, la teinte de l’améthyste peut aller du violet intense au violet moyen voire au violet presque rose. Sa couleur fait référence à la clarté de l’esprit et la conscience apaisée. L’améthyste est la pierre portée par les évêques et la couleur de leurs vêtements de cérémonie.

LA CALCÉDOINE

Comment la reconnaître ?

La calcédoine constitue en fait une grande famille de pierres fines aux teintes différentes mais avec un dénominateur commun : l’appellation au sens large désigne toutes les variétés de quartz microcristallins et cryptocristallins. Selon les différentes compositions, l’œil appréciera différentes couleurs. Citons-les : l’agate comme brun rosâtre ou jaunâtre ; l’onyx blanc ou noir. Pour les calcédoines translucides, la cornaline (rouge orangé), la sardoine (rouge brun), la chrysoprase (vert pomme ou vert jaunâtre) ; l’héliotrope (vert foncé taché de rouge sang) ; l’agate mousse pâle et opalescente (moins connue). Dans ce chapitre, nous évoquerons ici la calcédoine la plus commune, celle utilisée en bijouterie ou par les plus grands joailliers : la pierre fine qui se reconnaît par un bleu ciel violacé et parfois allant vers le gris. Les joailliers l’adorent car à l’œil nu elle exprime une grande douceur subtile. Généralement, on taille cette pierre fine en cabochon ou même en plaque.

D’où vient-elle ?

La calcédoine est très répandue sur le globe : elle peut provenir de tous les continents. Afrique du Sud, Allemagne, Argentine, Arménie, Australie, Autriche, Bolivie, Brésil, Bulgarie, Canada, Cuba, Espagne, Etats Unis Amérique, France, Grèce, Inde, Israël, Italie, Japon, Mexique, Norvège, Paraguay, Pérou, Portugal, République Tchèque, Royaume-Uni, Roumanie, Russie, Slovaquie, Slovénie, Suède, Suisse, Ukraine, Venezuela.

Ses symboliques

La calcédoine et son exploitation ne datent pas d’hier, car dans les civilisations antiques elles étaient travaillées en talisman contre l’imbécilité et l’hypocondrie ! Elle est très appréciée depuis la nuit des temps pour pouvoir se transformer en objets précieux et usuels. Les Anciens l’adoraient pour créer des intailles de sceaux et de camées. Elle a même été utilisée pour des instruments de vaisselle, des coupe-papiers, des couverts, des coffrets et des cendriers. Aujourd’hui, la calcédoine bleutée s’incruste aussi bien dans des gammes très abordables de bijoux qu’en haute joaillerie. Surtout elle est douce et nous fait rêver et penser aux nuances du ciel.

LA CITRINE

Comment la reconnaître ?

De la famille des quartz, la faible présence d’oxyde de fer lui vaut sa couleur jaune. Les citrines sont parfois orangées ou encore « cognac », pour les plus recherchées.

D’où vient-elle ?

La citrine est rare à l’état naturel. Elle provient principalement du Brésil mais aussi d’Uruguay et de Bolivie. C’est à Madagascar que l’on trouve les citrines madères.

Ses symboliques

Du jaune agrume rappelant celui du citron, au jaune intense comme la robe du célèbre vin de Madère, les teintes de la citrine évoquent toujours un certain éclat. Ses nuances de couleurs expriment la lumière, le soleil et la chaleur.

LA CORNALINE

Comment la reconnaître ?

Les joailliers apprécient particulièrement la cornaline pour son aspect flamboyant, car elle évoque la chaleur du feu et l’énergie, tout en restant non ostentatoire. Cette gemme peut être translucide ou opaque. La cornaline qui appartient au groupe des calcédoines (composées de cristallites de quartz), se caractérise par une gamme de couleurs unique : du rouge au rouge brunâtre. Dans le monde de la haute joaillerie, on recherche surtout des cornalines d’un rouge orangé uni, car celles-ci sont plus rares et présentent une belle régularité pour la composition du bijou.

D’où vient-elle ?

Comme toutes les pierres fines, la cornaline nous fait voyager. Elle peut provenir de différents pays comme le Brésil, Madagascar, l’Inde et l’Uruguay. Cette gemme nous fait également traverser les époques, rappelant la période gréco-romaine, mais aussi la mode actuelle qui peut l’associer à l’argent, l’or ou le métal doré. Les Grecs et les Romains adoraient la travailler en intailles (pierres gravées en creux). Aujourd’hui, on l’utilise en forme de cabochon ou en boules pour créer de jolis sautoirs.

Ses symboliques

De l’Egypte antique à aujourd’hui, la cornaline symbolise la vie grâce à sa teinte rouge. Répandue dans toutes les civilisations, elle est liée à des pratiques religieuses anciennes, accompagnant les défunts vers l’au-delà. Et de nombreux objets sacrés étaient également sculptés en cornaline comme le précieux pectoral funéraire du pharaon Toutankhamon. Une gemme chargée de spiritualité.

LE GRENAT

Comment le reconnaître ?

La particularité du grenat est de constituer une grande famille dotée d’une large palette de couleurs. Commençons par le grenat le plus courant : le « grenat almandin ». Il est beaucoup apprécié pour ses nuances de rouge orangé. Le gemmologue le reconnaît par sa dureté élevée : 7 sur l’échelle de Mohs*. La caractéristique du grenat est de posséder un éclat adamantin qui, par définition, a l’éclat du diamant.

* L’échelle de Mohs fut inventée en 1812 par le minéralogiste allemand Friedrich Mohs afin de mesurer la dureté des minéraux. Elle est basée sur dix minéraux facilement disponibles. Comme c’est une échelle ordinale, on doit procéder par comparaison avec deux autres minéraux dont on connaît déjà la dureté.

Les grenats autres que le rouge-orangé ont le même point commun, le silicate, mais ils épousent des teintes différentes selon leur composition chimique et selon leur provenance. On peut retenir les grenats les plus employés en joaillerie comme le « spessartite » de couleur rouge orangé (riche en manganèse). Le « grenat tsavorite », doté d’un vert lumineux. Le « grenat pyrope » (avec une teneur en fer importante) est d’un beau rouge foncé ; c’est le fameux grenat de Bohème si exploité en joaillerie au 19^e siècle. Les « grenats démantoïdes » sont d’un vert très intense. Les « grenats grossulaires » rappellent la couleur de la groseille à maquereau. Les « grenats hessonites » sont de teinte cannelle ; ou encore les « grenats rhodolites », de teinte rouge rosé… La liste est longue !

D’où vient-il ?

Le grenat almandin peut provenir d’Autriche, d’Ecosse, de République Tchèque, de Syrie, du Brésil, des États-Unis, d’Inde, d’Afghanistan, du Pakistan, de Chine, de Madagascar, ou encore du Sri Lanka. En France, on l’a trouvé dans les Pyrénées Orientales, en Aveyron et dans le département de la Loire.

Ses symboliques

On le nommait « escarboucle » dans les temps anciens, qui signifie « petit charbon ». Le grenat almandin évoque le feu, la braise. Pline l’Ancien l’appelait d’ailleurs « charbon ardent ». Le grenat almandin est l’une des fiertés des Catalans, représentant un vrai patrimoine et un savoir-faire français ; on le trouvait notamment dans le Massif du Canigou, une montagne sacrée Catalane. Le grenat de Perpignan lui est mythique car il est monté avec une technique datant du 17^e siècle. D’ailleurs, l’appellation « Grenat de Perpignan » est devenue une marque déposée et un « Institut du grenat » a été créé, faisant en 2018 du Grenat de Perpignan le premier bijou protégé par une IGP (Indication Géographique Protégée).

LA MORGANITE

Comment la reconnaître ?

La morganite est la variété rose de la famille des béryls. Cette pierre rare est de plus en plus employée par les grands joailliers. Certaines d’entres elles possèdent des nuances délicates : de la couleur orangée voire saumonée, variant selon la présence de manganèse.

D’où vient-elle ?

La morganite provient principalement de gisements d’Afghanistan, de Chine, de Namibie, du Brésil et du Mozambique. C’est à Madagascar que l’on trouve les plus belles mais aussi les plus recherchées, naturellement intenses en couleur.

Ses symboliques

Cette pierre à l’aspect si doux représente par ses teintes rosées la tendresse, la douceur et une certaine idée de fraîcheur. Culturellement, sa couleur rose pâle évoque une féminité subtile, liée à la jolie fleur éponyme.

L’ONYX

Comment le reconnaître ?

Le plus connu des onyx se caractérise par une pierre fine opaque d’un joli noir soutenu. Mais il en existe différentes sortes car cette gemme est une agate bandes noires et blanches (quartz cryptocristallin ou calcédoine). Il ne faut pas le confondre avec le marbre onyx, qui est du calcaire. Les bandes d’onyx sont parallèles et cohérentes. Certaines variétés d’onyx diffèrent par la couleur, comme l’onyx « sarde », qui a une base brune et une couche supérieure blanche, l’onyx « cornaline », qui a une base rouge et une couche supérieure blanche, et l’onyx « Nicolo », qui a une couche supérieure très fine, permettant à la couleur de base noire de laisser apparaitre un gris ou un bleu.
Nous parlerons ici de l’onyx d’un beau noir brillant car souvent taillé en cabochon, la plus courante en bijouterie et en joaillerie. À retenir : l’onyx étant du dioxyde de silicium, il est apparenté à tous les autres types de quartz, en particulier les types de quartz cryptocristallins tels que l’agate, la chrysoprase, le jaspe, la cornaline… L’onyx peut ressembler à la tourmaline « Schorl », au jade noir et au jais.

D’où vient-il ?

On extrait l’onyx noir dans tous les pays de la planète. Notamment plus généreusement en Argentine, en Australie, au Brésil, en Inde, au Botswana, à Madagascar, au Mexique, au Myanmar (Birmanie), au Pakistan, au Sri Lanka, en Uruguay et aux États-Unis.

Ses symboliques

L’onyx a été taillé et sculpté comme une pierre précieuse par les Grecs et les Romains de l’Antiquité en camée. Des gravures en intailles (en creux pour servir de sceau ou de cachet) ont également été réalisées à partir de cette pierre ornementale. Ces sculptures mettent en valeur les bandes d’onyx. Beaucoup plus tard, de façon très élégante, pendant la période Art déco, on adorait l’onyx pour pourvoir le contraster au blanc du diamant de la perle fine, ou encore du rouge orangé du corail. Comme dans la tenue vestimentaire noire, l’onyx symbolise la matière chic qui révèlera un blanc ou une couleur soutenue (corail, turquoise, jaune soleil, rouge, vert émeraude). Dans l’histoire du bijou du 20^e siècle, les grands joailliers l’ont exploité dans ce sens.

LE PÉRIDOT

Comment le reconnaître ?

Cette pierre naturelle aussi appelée la « pierre des météorites » est toujours de couleur verte. Toutefois il existe différentes nuances de vert. La gamme de couleur du péridot, s’étend du vert jaune, brillant et lumineux, jusqu’au vert sombre. Le peridot le plus recherché possède ce juste équilibre : du vert avec un peu de jaune, d’où le nom d’Olivine qui lui est parfois donné.

D’où vient-il ?

Il provient historiquement de la mer rouge sur l’île de Zabargad, gisement aujourd’hui abandonné. Le péridot provient des Etats-Unis, mais aussi des mines du Myanmar (ex-Birmanie) et du Sri Lanka. C’est actuellement au Pakistan que se trouve les plus beaux péridots.

Ses symboliques

Ce vert intense évoque positivement la nature qui renaît, comme les jeunes pousses qui ressortent de la terre au printemps. Le vert est la couleur de la liberté et évoque d’emblée la renaissance, la jeunesse et la joie…

Pierre de couleur rouge : La spinelle rouge

LE SPINELLE ROUGE

Comment le reconnaître ?

Les spinelles et les rubis se trouvent dans les mêmes gisements et se confondaient parfois à l’époque de l’Antiquité. Le spinelle rouge correspond à cette jolie teinte de rouge soutenu parfois un peu rosé. Son aspect visuel est dû à la présence de chrome : variant ainsi du rose-violet au rouge profond. Un spinelle de qualité doit être transparent et la taille de la pierre sera généralement ovale, ronde, rectangulaire, en poire ou coussin.

D’où vient-il ?

Les spinelles rouges se trouvent principalement dans les gisements de marbre ou gravier du Myanmar (ex-Birmanie), de la Tanzanie, du Tadjikistan, du Sri Lanka et du Vietnam.

Ses symboliques

Son rouge plutôt voyant évoque l’amour et nous rappelle la rose rouge offerte pour déclarer sa flamme. Expression du feu, de la passion mais aussi synonyme de joie, cette couleur intense a été adulée par toutes les civilisations, des royautés aux empires japonais et chinois.

LA TANZANITE

Comment la reconnaître ?

Cette pierre fait partie de la famille des zoïsites. Sa teinte varie du bleu au violet. Elle a la caractéristique de changer de couleur selon le regard ; ses teintes peuvent aller du bleu, violet au rouge. La Tanzanite est donc changeante et c’est là tout son intérêt ; elle hypnotise.

D’où vient-elle ?

Découverte en 1967, c’est le joaillier New-Yorkais Tiffany & Co qui lui a donné son nom en rapport à son pays d’origine. Effectivement, c’est en Tanzanie, sur une colline située en face du Kilimandjaro que se trouve le seul et unique gisement de Tanzanite au monde.

Ses symboliques

La Tanzanite a la particularité d’avoir plusieurs tons selon l’angle d’observation. Vous pourrez y voir un bleu foncé océan ou un pourpre passion. Elle stimulerait l’imagination et la créativité, et serait en cela l’alliée des artistes. Sa couleur sacrée est depuis toujours admirée par les Maasaï, c’est d’ailleurs sur leur territoire que se trouvent les principales mines.

LES TOURMALINES

Comment la reconnaître ?

Pour la tourmaline, on emploiera davantage le terme de « famille » que de « gemme », car cette pierre fine réunit de nombreuses dénominations et de nombreux coloris. Cela est dû évidemment à sa provenance, à son processus de formation et à sa composition chimique. Selon son origine, la tourmaline peut épouser différentes teintes. Comme un joli jaune ensoleillé, ou encore un beau rouge (rubellite), ou même réunir deux couleurs (par exemple verte et rose) sur une même gemme ou enfin être polychrome.
La tourmaline peut être noire (riche en fer) appelée « schorl ». Autres types de tourmalines recensées : la dravite va de brune à acajou, l’uvite est soit rouge, verte ou même bleue. L’elbaïte (groupe) contient, elle, du calcium et du lithium et est très répandue.
Parmi la sous-famille d’Elbaïtes, on trouve l’Achroïte incolore, l’Indicolite (bleue brillant), la Rubellite (rouge tendant vers le rose), la Verdélite (verte), la Paraïba (bleu soutenu lumineux). On nomme la tourmaline selon sa couleur.
Les tourmalines sont transparentes ou d’un éclat vitreux.

D’où vient-elle ?

Comme elle représente une large famille, il est important de souligner qu’elles sont assez répandues. La tourmaline la plus convoitée, car elle est « d’un bleu piscine unique », vient à l’origine, du Brésil puis du Mozambique. Les tourmalines se trouvent souvent dans les roches éruptives et métamorphiques. En outre, du fait de leur dureté, on les récolte aussi dans les dépôts alluvionnaires.
Géographiquement, les tourmalines sont présentes au Brésil (Minas Gerais), en Californie (Ramona), en Italie, sur l’Ile d’Elbe (tourmalines polychromes). Mais aussi en République Tchèque, en Allemagne, aux Etats-Unis, à Madagascar (tourmalines polychromes), en Inde, au Népal, au Zimbabwe, en Afghanistan, et même en France.

Ses symboliques

On emploie le mot tourmaline pour la première fois au début du 18ème siècle pour désigner le zircon naturel et d’autres gemmes provenant de Ceylan (aujourd’hui nommé Sri Lanka), il vient du cinghalais « turamali ». A l’origine, le mot « tourmaline » signifie « petite chose qui sort de la terre ». La tourmaline est la pierre de naissance du mois d’octobre et correspond au signe astrologique de la Balance. Dans l’histoire des croyances populaires et selon les différentes civilisations, la tourmaline neutralise les énergies négatives et peut même aider à lutter contre l’anxiété notamment. À vous de tester sa beauté et sa grande diversité de couleurs…